Par Stéphane Query
Plusieurs textes de la Bible nous apprennent ce que sont les clefs pour une véritable adoration. Par exemple 2 Samuel 7. 2 ou David utilise une première clef. Il n’est pas à genoux, il n’est pas dans un culte, mais il manifeste de l’adoration en trouvant anormal que lui habite une belle maison et que son Dieu soit encore sous une tente.
L’adorateur est celui qui veut donner à Jésus le meilleur. Il a cette passion intérieure : donner toujours mieux à son Dieu.
Première clé : la volonté.
Je crois que 2 Samuel 24. 24 est la suite logique. C’est encore David, mais cette fois il refuse de donner à son Seigneur quelque chose qui ne lui coûte rien. Le véritable adorateur ne peut pas se contenter de donner à Jésus une adoration « gratuite » qui ne lui coûte pas quelque chose. Par exemple, l’adoration n’est pas un divertissement, c’est sérieux. Il y a une réelle dimension de sacrifice dans l’adoration.
Seconde clé : un choix déterminé.
Quand on regarde l’histoire d’Abraham, ce que Dieu va lui demandé est terrible : sacrifier son fils Isaac sur la montagne du Morija. Nous avons là l’un des plus grand sacrifice d’adoration qui soit. Il faut noter que cette adoration a eu lieu dans un contexte de foi. Abraham ne savait pas ce que Dieu allait faire, mais il lui faisait entièrement confiance.
Troisième clé pour l’adoration : la foi sincère.
Anne nous laisse elle aussi un exemple d’adoration remarquable (1 Samuel 1). Malgré son épreuve, sa souffrance, elle continue d’aimer son Seigneur. Dans sa démarche d’adoration elle fait une promesse au Seigneur : elle prêtera son enfant au Seigneur pendant toute sa vie. L’adoratrice qu’elle est, va renoncer à quelque chose pour son Dieu.
Quatrième clef pour l’adoration : l’esprit de renoncement.
Plus globalement maintenant, quand on regarde la vie de ces personnages bibliques, ils ont tous un point commun : Dieu retenait le meilleur de leur attention. Il était l’objet de leur première préoccupation, il était avant tout le reste. L’adorateur n’est pas un mystique ne s’occupant que de Dieu. Non, il sait aussi s’occuper du reste, mais c’est Dieu d’abord.
La cinquième clef de l’adoration : ce sont nos priorités.
Autre point commun entre tous les véritables adorateurs de Dieu dont l’histoire est rapportée dans la Bible, c’est leur consécration, qui se manifestait par un service actif pour le Seigneur. Ils ont tous une passion pour Dieu et s’y consacre. Finalement que nous ayons la passion de la prédication, du chant, de la musique ou de je ne sais quoi d’autre sur cette terre, n’a guère d’importance. Ce qui en a c’est d’avoir une passion pour Jésus et à partir de là tout le reste prendra un sens. Sinon que ferons-nous de plus et de mieux que le commun des mortels ? Ce n’est pas l’oeuvre de Dieu qui doit nous passionner, mais le Dieu de l’oeuvre !
Sixième clef pour l’adoration : des motivations sacrées.
Enfin, l’adorateur donne les clefs de son coeur à Jésus. David l’a fait, avant lui Abraham et Isaac l’avaient fait et Anne aussi. Ce n’est plus eux qui dirigent, commandent, ouvrent toutes les portes, mais ils acceptent que ce soit le Seigneur. Est-ce que Dieu peut nous dire aujourd’hui : « Si je ne suis pas Dieu de tout, je ne suis pas Dieu du tout ? »
Septième clef pour l’adoration : remettre le trousseau entier au Seigneur.
Stéphane QUERY
Stéphane Query Depuis de nombreuses années, Stéphane Quéry exerce son ministère dans toute la francophonie, tout d’abord avec le groupe “Les messagers”, puis en tant que leader de louange et d’adoration dans les rassemblements de jeunesse et dans les églises. En 2004, il fonde les ministères Louange et Adoration Live (LAL) et parcourt la francophonie avec son groupe, pour bénir le peuple de Dieu et le conduire dans l’adoration.
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